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Reconnaître les reflux

Code : ESO/ART2/05.2023

 

Le reflux gastro-oesophagien (RGO) se définit par une remontée du contenu de l’estomac vers l’oesophage (1). Tout le monde peut avoir des reflux occasionnels après un repas trop copieux ou dans certaines positions. Cela n’entraîne aucune complication à long terme et ne représente qu’une gêne passagère (1,2). Cependant, ils peuvent devenir pathologiques lorsqu’ils occasionnent des symptômes (1).

 

Le RGO est une maladie chronique dont les symptômes sont quotidiens ou intermittents selon le mode de vie. Des facteurs génétiques et environnementaux (obésité, tabagisme, alimentation, sédentarité) peuvent favoriser son développement (3).

 

Il existe des critères cliniques qui permettent de l’identifier (1,4) :

 

  • Pyrosis : sensation de brûlure ressentie derrière le sternum (rétro-sternale), après un repas ou dans des positions de type penché ou allongé ;

 

  • Régurgitations acides : remontées du contenu gastrique acide jusque dans le pharynx sans nausée ni effort de vomissement ;

 

  • Régurgitations alimentaires : remontée des aliments vers la bouche sans nausées ni effort de vomissement ;

 

  • Autres symptômes atypiques : une toux chronique inexpliquée, des douleurs thoraciques pouvant simuler une angine de poitrine, des douleurs épigastriques (aigreurs d’estomac), des manifestations de type laryngites/pharyngites.

 

En cas de suspicion d’un RGO chronique, plusieurs examens permettent de diagnostiquer la maladie. Chez un patient jeune présentant des symptômes, aucun examen complémentaire n’est requis mais au-delà de 50 ans ou en cas de signes particuliers (anémie, perte de poids, blocage des aliments à la déglutition), les examens suivants sont recommandés (1,2,3,5,6) :

 

  • Endoscopie : méthode d’exploration permettant de visualiser et d’examiner l’intérieur de l’oesophage et de l’estomac.

 

  • pH-métrie : indiquée lorsque l’endoscopie est normale, face à des symptômes atypiques ou chez les patients réfractaires aux traitements. Elle mesure les remontées acides à l’aide d’une petite sonde ou d’une capsule « sans fil » fixée à la paroi de l’oesophage (enregistrements de 48 à 96 heures).

 

  • pH-impédancemétrie : elle permet de détecter à la fois les reflux acides et non acides. Seule la pH-impédancemétrie est en mesure de révéler un reflux persistant sous médicaments antisécrétoires.

 

  • Manométrie : cet examen n’est pas un examen diagnostique du reflux mais il permet d’en apprécier la cause et les retentissements sur la fonction de l’oesophage.

 

Le RGO chronique est une maladie bégnine mais dont les conséquences peuvent être importantes : asthme, insuffisance respiratoire, troubles ORL, altération de la muqueuse de l’oesophage ou encore cancers (1,3). En cas de doute, il est donc important de demander un avis médical.

Prise en charge globale du RGO

Code : ESO/ART3/05.2023

 

Le reflux gastro-oesophagien (RGO) est une maladie chronique qui concerne 5 à 20% des Français et dont les facteurs de risques peuvent être génétiques et environnementaux (1,2). Le RGO chronique nécessite une prise en charge pour éviter des complications, telles que l’oesophagite ou un adénocarcinome, qui dépend de son importance clinique (1).

Il existe divers traitements pour limiter les reflux dont ceux limitant les sécrétions d’acides, principaux responsables des symptômes, dont (2) :

  • Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) : ils bloquent la sécrétion acide quels qu’en soient les mécanismes. En fonction de l’importance des troubles ils peuvent être utilisés à demi-dose, à pleine dose ou à double dose ;

 

  • Les anti-H2 : ils bloquent la sécrétion acide mais de façon moins massive. Ils sont indiqués chez les patients tolérants mal les IPP mais aussi parfois en association avec ceux-ci, s’il existe une persistance des troubles sous traitement.

 

Ces traitements diminuent les symptômes mais n’ont pas d’action sur les reflux et ses autres composants qui remontent également vers l’oesophage. Cependant, d’autres traitements existent pour contrer ce problème :

 

  • Les alginates : ils forment un gel à la surface du contenu gastrique avec un effet de barrière physique, empêchant les reflux après une repas. Leur action est limitée au temps de vidange de l’estomac (2,3).

 

  • Les anti-acides : ils neutralisent l’acidité gastrique de l’estomac et diminuent temporairement les douleurs (1).

 

  • Les prokinétiques : ils stimulent la vidange de l’estomac et agissent sur le tonus du sphincter ainsi que la motricité oesophagienne (4).

 

  • Esoxx One : il exerce une fonction de protecteur de la muqueuse de l’oesophage en formant un film à la surface. Il protège à la fois de l’acide mais également de la pepsine et des sels biliaires. Il va également stimuler le processus de cicatrisation et soulager les symptômes en favorisant l’action anti-inflammatoire (5).

 

En complément des traitements, il existe plusieurs mesures hygiéno-diététiques à suivre pour les patients atteints de RGO (6) :

 

  • L’alimentation : évitez les repas copieux et gras ; mastiquez bien votre nourriture ; évitez certains aliments et boissons (épices, crudités, alcool, café, boissons gazeuses…).

 

  • Les positions : laissez un temps suffisant (2 voire 3 heures) entre le repas et le coucher ; évitez la sieste ; évitez la position penchée en avant ; surélevez la tête du lit et dormez sur le dos.

 

  • L’activité physique : évitez les efforts importants après les repas mais privilégiez la marche pour faciliter la digestion.

 

  • Le mode de vie : Il est recommandé de perdre du poids en cas de surcharge pondérale ; Évitez la constipation : des efforts de poussées répétés élèvent la pression abdominale ; Ne portez pas de vêtements serrés à la taille ; Arrêtez le tabac.

 

L’ensemble de ces traitements et mesures visent à soulager les symptômes du patient atteints de RGO et à prévenir les complications potentielles. Dans des cas de résistance aux traitements et après un bilan complet, il est également possible de recourir à la chirurgie s’il n’y a pas de contre-indications. En cas de doutes, il est nécessaire de prendre un avis médical.

RGO et surpoids

Code : ESO/ART1/05.2023

 

Le reflux gastro-oesophagien (RGO) correspond à la remontée d’une partie du contenu de l’estomac dans l’oesophage, et parfois jusqu’à la bouche. Tout le monde peut être atteint de RGO, notamment après un repas copieux, mais cela peut devenir pathologique lorsque les reflux sont chroniques et provoquent des symptômes (1,2). En effet, ces remontées acides peuvent engendrer des sensations de brûlure au niveau de l’oesophage, voire des inflammations si elles sont fréquentes (2).

 

Plusieurs facteurs de risque peuvent contribuer à l’apparition de cette maladie, tels que le surpoids ou une obésité abdominale excessive (3). En effet, les mécanismes par lesquels l’obésité va favoriser les reflux sont multiples :

  • L’alimentation : des repas copieux et une alimentation riche en graisses peuvent favoriser la relaxation du sphincter situé entre l’estomac et l’oesophage et ralentir la vidange de l’estomac (4).
  • Le poids : l’accumulation excessive de graisses au niveau abdominal exerce une pression sur l’oesophage et contribue aux remontées acides de l’estomac (1,3).
  • La graisse : l’infiltration de cellules graisseuses au niveau de la jonction entre l’oesophage et l’estomac favorise également son relâchement facilitant les reflux (3).

 

Le surpoids ou l’obésité pourraient engendrer des complications supplémentaires telles qu’une hernie hiatale, c’est-à-dire la remontée d’une partie de l’estomac vers le thorax (3,5). De plus, l’augmentation de la sécrétion de certaines hormones produites par les tissus graisseux peut favoriser l’apparition d’un « oesophage de Barrett », une modification de la muqueuse de l’oesophage qui créé un terrain favorable au développement d’un cancer de type adénocarcinome (1,3).

 

Un mode de vie sédentaire, une alimentation peu équilibrée ou une activité physique insuffisante sont des paramètres déterminants dans l’accumulation de graisses (6). Cependant, même une prise de poids excessive sans atteindre le seuil du surpoids représente un facteur de risque majeur du RGO (1). Une étude a démontré que les risques de développer cette pathologie sont étroitement liés avec une augmentation des graisses au niveau abdominal mais pas nécessairement avec un Indice de Masse Corporelle (IMC) élevé (3).

 

Pour rappel, l’IMC est un indice qui permet d’estimer la masse grasse d’un individu et correspond au poids (en kg) divisé par le carré de la taille (en mètres) (6). Une personne est considérée comme étant en surpoids lorsque son IMC est compris entre 25 et 30, et comme étant obèse lorsqu’il est supérieur à 30 (6). En France, près d’un adulte sur deux est en surpoids ou obèse, et peut être exposé aux risques de développer un RGO chronique (1,7).

 

Pour soulager au mieux les personnes ayant des reflux, il est utile de suivre quelques conseils au quotidien (1,8,9) :

  • Éviter les boissons abondantes, les repas gras et l’alcool avant le coucher ;
  • Supprimer les aliments identifiés comme favorisant le RGO chez l’individu ;
  • Perdre du poids ;
  • Maintenir une activité physique régulière.

Il n’y a pas que l’acide !

Code : ESO/ART5/05.2023

 

Le reflux gastro-œsophagien (RGO) est une maladie chronique qui se définit par la remontée du contenu de l’estomac vers l’œsophage (1). Il peut être physiologique (jusqu’à 50 remontées par jour) ou pathologique et occasionner des symptômes tels que des irritations ou des lésions de la muqueuse œsophagienne (1,2).

Les symptômes des reflux sont essentiellement liés à l’acide contenu dans l’estomac qui va brûler les tissus avec lesquels il est en contact et qui ne sont pas protégés par le mucus (2). Malgré l’efficacité certaine des traitements inhibiteurs de la sécrétion d’acide, des techniques comme l’impédancemétrie démontre qu’ils ne permettent pas nécessairement d’arrêter les reflux (2).

 

En effet, le contenu de l’estomac est complexe et comprend (2) :

 

  • Les sécrétions gastriques: acide chlorhydrique, eau et électrolytes, pepsinogène (transformé en pepsine au contact de l’acide), lipases gastriques, mucus et autres constituants ;
  • Les éléments déglutis: la salive (1L/jour en moyenne), les aliments.
  • Les éléments en provenance du duodénum: les sels biliaires.

 

Plusieurs de ces composés vont directement ou indirectement jouer un rôle dans les symptômes du reflux gastro-œsophagien. Les sels biliaires vont notamment avoir un effet décapant sur la muqueuse, en particulier sur la composante lipidique, permettant à la pepsine protéase d’altérer les tissus. Cette dernière va altérer les protéines de jonction (occludine, claudine) responsable de la jonction entre les cellules épithéliales et va permettre la pénétration en profondeur des reflux (2).

 

En conséquence, les reflux peuvent occasionner (2,3) :

 

  • Une œsophagite : inflammation de l’œsophage ;
  • Une altération de la motricité de l’œsophage ce qui va augmenter le temps de contact avec les reflux ;
  • Une inflammation chronique au niveau de la gorge ;
  • Un endobrachyoesophage ;
  • Des cancers, tels qu’un cancer du larynx.

 

Les traitements antisécrétoires ne permettent pas d’arrêter complètement la sécrétion d’acide et ont d’autant moins d’effet sur la pepsine, qui entre dans sa forme active à leur contact (1,4). Des traitements formant une barrière entre les reflux et la muqueuse œsophagienne auraient donc davantage d’effet en empêchant la pepsine d’exercer son action décapante.

 

Grâce à sa formulation unique à base de sulfate de chondroïtine, de Poloxamer 407 et d’acide hyaluronique, Esoxx One (5) :

 

  • Favorise l’action anti-inflammatoire et inhibe les dommages induits par la pepsine sur la muqueuse œsophagienne ;
  • Adhère et protège l’œsophage ;
  • Répare les lésions de la muqueuse œsophagienne en favorisant la cicatrisation.