Il n’y a pas que l’acide !

Code : ESO/ART5/05.2023
Le reflux gastro-œsophagien (RGO) est une maladie chronique qui se définit par la remontée du contenu de l’estomac vers l’œsophage (1). Il peut être physiologique (jusqu’à 50 remontées par jour) ou pathologique et occasionner des symptômes tels que des irritations ou des lésions de la muqueuse œsophagienne (1,2).
Les symptômes des reflux sont essentiellement liés à l’acide contenu dans l’estomac qui va brûler les tissus avec lesquels il est en contact et qui ne sont pas protégés par le mucus (2). Malgré l’efficacité certaine des traitements inhibiteurs de la sécrétion d’acide, des techniques comme l’impédancemétrie démontre qu’ils ne permettent pas nécessairement d’arrêter les reflux (2).
En effet, le contenu de l’estomac est complexe et comprend (2) :
- Les sécrétions gastriques: acide chlorhydrique, eau et électrolytes, pepsinogène (transformé en pepsine au contact de l’acide), lipases gastriques, mucus et autres constituants ;
- Les éléments déglutis: la salive (1L/jour en moyenne), les aliments.
- Les éléments en provenance du duodénum: les sels biliaires.
Plusieurs de ces composés vont directement ou indirectement jouer un rôle dans les symptômes du reflux gastro-œsophagien. Les sels biliaires vont notamment avoir un effet décapant sur la muqueuse, en particulier sur la composante lipidique, permettant à la pepsine protéase d’altérer les tissus. Cette dernière va altérer les protéines de jonction (occludine, claudine) responsable de la jonction entre les cellules épithéliales et va permettre la pénétration en profondeur des reflux (2).
En conséquence, les reflux peuvent occasionner (2,3) :
- Une œsophagite : inflammation de l’œsophage ;
- Une altération de la motricité de l’œsophage ce qui va augmenter le temps de contact avec les reflux ;
- Une inflammation chronique au niveau de la gorge ;
- Un endobrachyoesophage ;
- Des cancers, tels qu’un cancer du larynx.
Les traitements antisécrétoires ne permettent pas d’arrêter complètement la sécrétion d’acide et ont d’autant moins d’effet sur la pepsine, qui entre dans sa forme active à leur contact (1,4). Des traitements formant une barrière entre les reflux et la muqueuse œsophagienne auraient donc davantage d’effet en empêchant la pepsine d’exercer son action décapante.
Grâce à sa formulation unique à base de sulfate de chondroïtine, de Poloxamer 407 et d’acide hyaluronique, Esoxx One (5) :
- Favorise l’action anti-inflammatoire et inhibe les dommages induits par la pepsine sur la muqueuse œsophagienne ;
- Adhère et protège l’œsophage ;
- Répare les lésions de la muqueuse œsophagienne en favorisant la cicatrisation.
Sources :
- https://www.snfge.org/content/reflux-gastro-oesophagien-rgo
- Woodland P, Sifrim D. The refluxate: The impact of its magnitude, composition and distribution. Best Pract Res Clin Gastroenterol. 2010 Dec;24(6):861-71. doi: 10.1016/j.bpg.2 010.09.002. PMID: 21126699.
- Kowalik K, Krzeski A. The role of pepsin in the laryngopharyngeal reflux. Otolaryngol Pol. 2017 Dec 30;71(6):7-13. doi: 10.5604/01.3001.0010.7194. PMID: 29327685.
- Sharma P, Yadlapati R. Pathophysiology and treatment options for gastroesophageal reflux disease: looking beyond acid. Ann N Y Acad Sci. 2021 Feb;1486(1):3-14. doi: 10.1111/nyas.14501. Epub 2020 Oct 4. PMID: 33015827; PMCID: PMC9792178.
- https://esoxxone.fr/esoxx-one-la-solution-3-en-1/composition-de-esoxx-one/